De la façon dont se présentent les événements et le cours de l’actualité mondiale et malgache, la « communauté internationale » est incontournable. Elle est une composante majeure dans la démarche engagée vers les élections.
L’État malgache est perçu comme un État fragile où l’autorité est en grande partie détournée au profit d’une minorité. La population vit dans l’angoisse quotidienne de cette absence de l’autorité de l’État et du désordre qu’elle génère. La « communauté internationale » elle aussi s’en fait du souci, aussi ne peut-on que constater ses interventions dans tous les secteurs de la vie de la nation. Mais cette « communauté internationale » qui se préoccupe du cas de Madagascar n’est plus en quelque sorte ce qu’elle était voici dix ou quinze ans de cela ; elle est aujourd’hui élargie. La Russie ne se cache plus et la Grande Bretagne entretient de nouveau une ambassade avec un ambassadeur à Antananarivo. Paris est toujours là, le Vatican, Bruxelles, Berlin, Washington aussi même si Madagascar est sur le plan spatial éloigné. On doit admettre aussi l’importance des représentations du Système des Nations unies, de l’Union Africaine et de la SADC.
Fermer les yeux et les ignorer serait pareil à creuser sa propre tombe ou se créer ses propres ennemis de manière volontaire. Il ne faut pas se voiler la face ou adopter la politique de l’autruche ; tous se tournent vers l’Afrique et Madagascar. Tous veulent tirer le meilleur parti des richesses du pays. D’ailleurs beaucoup l’ont compris sinon la majorité des candidats éligibles pour les présidentielles ne seraient pas soutenus et encouragés par la « communauté internationale » sous plusieurs formes diffuses ou détournées. Pour être direct, tout le monde se demande lequel de ces candidats est en mesure de préserver la souveraineté de la nation et de faire valoir les aspirations profondes du peuple et de la jeunesse dans cet environnement et ce contexte changeant de la puissance de cette « communauté internationale ».
En diplomatie mondiale, il n’y a que les intérêts qui priment et cela en fonction des situations globales d’équilibre, entre les Occidentaux entre eux d’une part et d’autre part entre les Occidentaux et les autres, ainsi que leurs groupes d’entreprises et multinationales respectifs.
Paris ne peut pas s’opposer à Washington face à Moscou n’importe où sur cette terre sauf en Afrique. Moscou cependant, pour contenir les politiques de Washington en Afrique, préfère mieux s’aligner et s’entendre avec Paris ou Berlin. Quant à Pékin, elle peut s’entendre avec n’importe quelle capitale du moment qu’elle y trouve un peu de son compte ; elle peut aussi profiter des circonstances et s’imposer comme à Djibouti et petit à petit dans toute l’Afrique.
Du coup, lesquels de ces candidats maîtrisent ces jeux des grandes puissances et des multinationales pour sortir rapidement le pays de la pauvreté et en même temps préserver cette souveraineté nationale et se développer dans le concert des nations ?
Toujours est-il que ces nations étrangères et ces multinationales sauront toujours s’entendre entre elles et imposer des sanctions si nécessaires pour domestiquer les régimes récalcitrants ou rebelles. A noter qu’à l’époque l’accord franco-britannique sur Zanzibar avait livré le Royaume de Madagascar à la merci de la France.
Sur le plan interne en tout cas, le plus grand et le plus important problème à résoudre est l’insécurité ; c’est une des raisons pour laquelle l’ONU se penche sur le sujet avec les plus hauts responsables de la Défense nationale et de la Sécurité. On ne peut cependant pas tout exterminer ou résoudre le problème par des actions de représailles. À beaucoup d’égards, il faut admettre que le problème est davantage un problème de gouvernance et d’administration du territoire et des espaces. Comment peut-on espérer imposer l’État et son autorité alors que le pays peuplé de 25 millions d’habitants ne dispose que de 170 000 fonctionnaires. Selon des politiciens et des analystes politiques, le pays est sous-administré faute de vision, plus exactement faute d’approche politique de la gouvernance. Rares sont les présidents et chefs d’État qui s’étaient formé politiquement et ont des cadres et spécialistes en nombre suffisant pour faire observer la politique du président. Nos dirigeants ont presque tous fait appel —par consultation de CV— à des technocrates établis qui ont des valeurs et des codes sociaux coupés des réalités car trop imprégnés du pouvoir et de la puissance de l’argent et des privilèges.
En tout cas, un grand pas est franchi par Madagascar en écartant les candidats indépendants de la course à la magistrature suprême car le poste est éminemment politique. Il s’agit de mettre en œuvre un programme et des projets politiques. Cela nécessite des cadres formés politiquement avec ou par le candidat, son parti ou son association, des cadres convaincus voire des experts et spécialistes aguerris et en mesure de se faire entendre par les autres collaborateurs. Au bas mot, le futur président doit avoir autour de lui environ 200 cadres politiques pour servir son programme dans les ministères, régions, communes et dix fois plus au minimum dans les fokontany pour espérer ravir une majorité rassurante à l’Assemblée nationale. Lesquels des prétendants à la présidence de la République satisfont à ces critères ?
Vos commentaires
La « communauté internationale » est une fiction. Les 200 pays membres de l’ONU défendent chacun leur territoire et habitants. Les grands mangent tout et les petits grappillent les miettes.
Tout le reste est littérature.
Alors que faire ? Ben, se défendre bec et ongles, en commençant par se dire la vérité au lieu de s’enfumer les uns les autres. Puis choisir les meilleurs d’entre nous pour nous diriger. Et enfin retrousser ses manches en serrant les dents !
7 novembre et 19 décembre, voter en conscience, et ne pas gémir si son favori n’a pas gagné car ce n’est pas lui qui aura perdu mais nous par inertie ou lâcheté.
Lorsque les grands pays G7 ou G8 se rassemblent c’est pour mettre à jour ce qu’ils vont faire "au reste du monde". Aux juristes toutes gammes & toutes catégories confondues & aux députés des pays "en voie de se débrouiller" de peaufiner leurs combats pour pouvoir ... émerger. Ce qui revient à dire que C’EST AU PEUPLE D’UN PAYS QUI VEUT SORTIR D’UNE EMPRISE DES AUTRES PLUS GRANDS DE BIEN CHOISIR SES DÉPUTES POUR ÉTABLIR DES LOIS & DES PLANS DE DÉVELOPPEMENT ADÉQUATS A CE PAYS. Ne dit-on pas tjrs que Madagasikara a tous les ressources pour son AUTOSUFFISANCE ??
Vous avez les mots.
Je suis 100% avez vous.
Bien sûr que la "communauté internationale" n’est pas unique, bien sûr que chacun des états qui la compose met au premier rang de ses principes d’action le service de ses concitoyens, mais ce serait tout de même caricaturer que de prétendre que notre planète en est encore au temps des féodalités. Les "communautés" qu’elles soient Union Européenne, africaines, asiatique, américaines sont une réalité, tout comme les organisations internationales (FMI, Banque Mondiale, ...).
le pays a besoin de financements
or il n’offre aucune garantie (particulièrement en matière de stabilité et de gouvernance) qui permette de le voir comme "bankable"
la principale raison qui conduit aujourd’hui des institutions et pays à soutenir Madagascar est (hormis pour des pillards chinois ou coréens) la crainte d’un effondrement et d’une déstabilisation (le syndrome somalien à la pointe sud de l’Afrique...).
et DONC : que peut/doit faire Madagascar pour créer les conditions d’une bonne gouvernance
la "Bonne Gouvernance" ce serait (notamment) de rendre le pays stable, de créer les conditions permettant de minimiser le poids monstrueux des intérêts personnels de quelques familles, et mettre en place une transparence envers les citoyens... ET de disposer du courage pour tenir tête quand il le faut à telle ou telle institution internationale. La coopération ne doit pas être la mise sous tutelle ou le protectorat.
La véritable question posée par l’article est donc : "Madagascar peut-il se sortir de sa misère seul ?".
Question provocante s’il en est, voire "négationniste" quand on songe au déversement d’aides internationales sur le pays depuis la mise à l’écart de "l’Amiral" dit Rouge. Un déversement en pure perte (enfin pas pour tout le monde).
Mais l’équation est pourtant claire :
Alors non, la question posée par le titre de l’article est une mauvaise question, non pertinente et qui ouvre en filigrane la voie à toutes les tentations nationalistes les plus stupides, et les plus manipulatoires (partons à la conquête des îles Eparses et c’est sûr on sortira Madagascar de sa misère profonde...).
Comment y parvenir ? Je ne vois qu’une piste : l’éducation du plus grand nombre dans une nation si jeune (et qui pourtant atteint ses 60 ans !). Et pourquoi pas l’implication enfin des jeunes de la diaspora. Bon courage !
Pericles ,
Sans blague !
La caste dirigeante commence à comprendre ,que gérer un pays n’est pas de favoriser qu’un seul groupe de privilégiés !
Étonnant,non,cette éclair de lucidité dans la nuit Gasy ?
@ALIBABA SANS LES 40
Je vous trouve bien optimiste... ou simplement taquin. Je crois malheureusement que l’un comme l’autre nous ne parvenons à distinguer dans le brouhaha gasy le moindre signal qui permettrait de penser qu’un véritable changement pointe le bout de son nez... Rien en tout cas dans la campagne électorale en cours entre tous les EX et une société dite civile, totalement incapable de construire une plateforme commune crédible qui serait susceptible de peser dans les élections plus que les montagnes d’ariarys et de gesticulations qui entraîneront quelques électeurs à voter et ne sortiront pas tous les autres de leur désintérêt ou désillusion.
Non, et c’est désespérant. Madagascar ne me semble toujours pas engagé sur le début du commencement d’une nouvelle voie. Et puis quand cet Editorial s’achève en imaginant l’intérêt de mieux structurer l’administration malgache avec "200 cadres politiques et des milliers dans les fokontany" par opposition à ce qui serait la technocratie actuelle des administrations je crois rêver... Soit cela fait penser au bon vieux temps des démocraties populaires avec le Parti qui gouverne, l’essentiel n’étant pas la compétence au service de la nation mais la ligne politique au service du Parti voire de son leader maximo, soit cela fait penser à la nomination (sans plus faire semblant de répondre à des critères de compétences comme il le faut encore pour les fonctionnaires) de centaines de "copains et coquins" qui mettront le pays en coupe réglée. Aïe aïe aïe... on est vraiment mal partis...
A pericles , a part discuter avec un sous doué sur MT, que proposez vous ?
Ali est le plus racistes de tous les intervenants ici, de plus il maitrise mal les tenants rt aboutissants, c’est pas avec lui que vous allrz refaire l’avenir de mada.
De toute facon, c.net est bien des discussions de comptoirs entre des soulards, ces rsa istres, des vieux retraités ...
Et vous que proposez vous ? Concrètement, qu’en savez vous ce ces malgaches hautement diplômé s, sûrement mieux.que vous ,et ils existent veulent réellement changer le pays.
Periclès ,
,Depuis l’indépendance octroyée sous dépendance ,Madagascar n’a pas su se reconstruire pour moderniser son agriculture afin de résoudre le problème lié à l’insuffisance alimentaire .La mauvaise gouvernance nous démontre la carence d’une politique menée par les gouvernements successifs .Le développement des techniques permettant de stopper par exemple l’importation du riz (brisure ) en provenance de chine n’est que la vraie bataille pour avancer tangiblement .Carence aussi dans les autres secteurs concernant les : cheptels bovins,ovins ,halieutiques , élevages des poules ,etc...
Le paradoxe ; Pourtant Madagascar n’est pas un pays maudit ;.Par contre ,la politique ne se soucie pas du bien être collectif ,et public .D’où la problématique et le bât blesse !
Pourtant Madagascar est un pays riche par ses faunes et flores endémiques qui n’existent nulle part mais en voie de disparition totale . Normalement ,si la bonne gouvernance était au rendez-vous ,Madagascar serait parmi les pays émergents .
Pour ce faire ,les gouvernants devraient se battre réellement pour l’intérêt suprême de la nation mais non pas celle de la nation .
Mais des difficultés persistent et les situations s’aggravent au fil des ans ; insécurité ,chômage et paupérisation massive des populations ,violences urbaines ,violences dans les campagnes partout , endettement public ,absences d’innovations et d’entretiens .
Les « communautés » qu’elles soient Union Européenne, africaines, asiatique, américaines sont une réalité, tout comme les organisations internationales (FMI, Banque Mondiale, ...).
La véritable question posée par l’article est donc : « Madagascar peut-il se sortir de sa misère seul ? ».
Conclusion : Il faudrait de changement radical en rupture avec la gouvernance qu’on ait connue jusqu’à maintenant surtout à partir de Juin 1975 .
Devise : " Winner /winner" avec les accords bilatéraux !
Lire : Intérêt suprême de la nation mais non pas celle de la ration .
« Madagascar peut-il se sortir de sa misère seul ? ».
Pertinente est la question.
La communauté Internationale est-elle le sauveur ? (Le FMI, la Banque Mondiale,... etc.)
Pouvons-nous être bon par nous-même ? (Malagasy) Sommes-nous capable de servir nos compatriotes ?
Les réponses sont assez logiques : c’est NON. vu notre situation actuelle : Madagascar toujours dans la misère, corrompue, dans l’insécurité, et tout le reste.
Où se trouve la solution ?
Il s’agit de la capacité de chaque Malagasy à servir avec amour son compatriote.
A l’étranger ou à Madagascar, dans chaque Malagasy ?
Est-il question d’argent, de moyen matériel, de savoir faire ?
Nous ne pouvons pas être bon par nous-même.
La politique que nous pratiquons est un monde où l’homme repousse Dieu dans toutes ses actions. D’où cette pourriture et cette noirceur où nous nous plongeons.
Nous avons besoin de la présence du Dieu. Marcher devant le Dieu Créateur dans tout ce que nous entreprenons semble être le seul issue.
Je parle du Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac et Dieu de Jacob, l’Éternel.
Periclès ,
Déjà ,une élection financée par la communauté internationale , les bailleurs de fonds n’ont jamais fait sortir Madagascar de la pauvreté . C’est aux malgaches de gérer ses ressources naturelles ,les hydrocarbures et surtout les élections ,....même les banques . Il est très ferme sur les îles éparses qui devaient être restituées depuis l’indépendance .
Interview d’un professeur malgache nationaliste , ayant déjà enseigné même à l’Université française auparavant .
Lien :https://www.lexpressmada.com/21/09/2018/james-ratsima-une-election-au-forceps-met-en-peril-le-pays/
@zean-ba
L’agressivité et l’insulte, qui constituent malheureusement un mode de communication fréquemment adopté par les incontinents des forums de Madagascar Tribune n’ont jamais rien résolu... si ce n’est peut-être de défouler le refoulé qui les profère.
Pour ce qui est de mes propositions ou d’un quelconque discours du type YAKA FOKON je ne m’y livrerai pas ici. Ce n’est pas mon rôle et j’ai bien mieux à faire. Je suis sûr que vous avez des montagnes de solutions. Pour l’heure je me contente d’AGIR, à ma petite échelle, que ce soit avec la petite ONG que je préside ou que ce soit dans mon activité professionnelle avec les tentatives de coopérations que nous proposons dans mon secteur d’activité.
Quant aux malgaches "hautement diplômés" j’en connais et en ai fait travailler. Comme partout il y a de tout : du bon, du très bon et du bien médiocre. Entre ceux qui vivent à travers leur ego projeté en permanence dans FaceBook, et ceux qui commencent à bosser avec de vrais projets et une volonté d’agir. Pour ceux-là, certains bien qu’issus des familles dirigeantes - familles responsables de la situation du pays-, paraissent prêts à revenir à Madagascar et y développer des projets... reste à espérer qu’ils ne s’installent pas (comme depuis 60 ans) dans le confort des pratiques que leur légueront leurs parents...
@ PERICLES
paraissent prêts à revenir à Madagascar et y développer des projets...
Je ne voudrais pas vous contredire mais de ce que nous avons constaté partout dans les Pays Africains où nous avons travaillés les " Messies ", saisissez bien l’ironie de ce terme, qui viennent de l’Etranger ne marchent jamais. On a eu l’occasion de vivre la vie de ceux qui sont à la Base de la société Malgache, entre autres, et il est évident que la solution doit commencer par la sensibilisation de la Base. Education, sensibilisation, responsabilisation et montrer le Chemin de la réussite car il y a une différence entre GAGNER de l’argent et RECEVOIR de l’argent. Après tout est question de mentalité mais là on va dire, les échanges ici depuis 10 ans le montrent, IL Y A UN PROBLÈME.
Il y a des bruits de couloir qui courent dans les hautes sphères à Tana.
Norbert Ratsirahonana a fait savoir qu’il en avait marre de supporter et de conseiller les canassons Hery Rajao et le petit couillon de Dj !
Il a dit que ce sont des hommes sans envergure, des nains politiques, des insignifiants intellectuellement et qu’il souhaiterait, vu son âge avancé, faire une B.A. pour son pays avant de rejoindre ses ancêtres à Ambohimanga.
Le faiseur de roi a donc fait appel à un type qui se planque en France, un tsimahafotsy comme lui, pour le désigner ( pareillement que le Dj en 2009 ) président de la République malgache.
D’après mes infos, le type en question accepterait de retourner à Madagascar pour être président si les condition suivantes sont acceptées :
1° Dissolution définitive et démilitarisation totale des armées.
2° Dissolution et suppression définitive de l’A.N et du Sénat.
3° Débat national sur le fokonolona comme base de la future Constitution
4° Possibilités de nommer des techno étrangers comme ministre et aux hauts postes de l’Etat pendant cette transition.
4° Affectation de tous les biens mal-acquis et tout le budget des armées à l’Education nationale pour que ce budget atteigne 50% du budget du pays en 2 ans.
5° Nomination de Eva Joly comme ministre de la Justice.
6° Nomination de l’équipe de Mediapart à la direction du Bianco avec pouvoir législatif étendu pour arrêter les coupables.
7° Réouverture du bagne de Nosy Lava
8° Transformation des casernes en EPP et affectation de tous les officiers et les généraux à l’inspection et la surveillance des parents qui n’envoient pas leurs enfants à l’école.
9° Transformation de l’ACMIL en Centre de formation pour les enseignants.
10° Renégociation de tous les contrats miniers accordés depuis 2009.
11° Renégociation des contrats avec le Dieu des crétins -chrétiens du FFKM pour que les animistes, les agnostiques, les athées puissent accéder eux aussi à la fonction suprême à Madagascar.
Il y a d’autres conditions tout aussi farfelues les unes que les autres sur la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption par l’education civique, l’éthique en politique, le rétablissement du Soatoavina, le sens du sacré dans la culture universelle, etc.. qu’il est trop long et lassant d’énumérer ici.
Apparemment aucune des conditions n’a été acceptée car inapplicables à l’heure actuelle à Madagascar.
C’est la raison pour laquelle le type en question fait le mariole sur MT ! lol !
Dommage, dommage… J’ai failli y croire.
Une redite.
En quelques lignes je parle de plusieurs éléments dont l’ordre d’apparition dans l’Histoire [la vraie] est la suivante : 1 ; les Romains ; Manès ; O ; Boole ; Darwin et Raymond Devos.
Alors, des mecs y voient un exposé de math.
Quelle misère intellectuelle !
Pour le taikiringy [celui qui croit que Mada est peuplé exclusivement de chimpanzés] ?
Pas étonnant s’il a été méprisé par quelques Antananariviens : c’est qu’il y avait de sérieuses raisons.
Je reconnais quand même être un peu honteux d’avoir été prof au lycée Gallieni.
C’était mon 4e et dernier poste avant mon départ pour Paris.
Constater un ancien [ancien élève de ce lycée] faire un contresens à la lecture d’un texte écrit en français, je me dis : quel gâchis !
Une nouvelle preuve du caractère déshumanisé des foza du lapinou ?
Un article du foza Jeannot Ramambazafy paru sur Madagate au sujet l’accident causé par l’escorte du Premier Ministre foza et dont les victimes sont deux enfants.
Jeannot Ramambazafy,
ce journaliste foza, soutien aveugle du foza, le lapinou bac-(combien déjà ?),
tente de dédouaner les services de sécurité du Premier Ministre foza
de leurs évidentes responsabilités sur les blessures infligées accidentellement
à deux enfants qui ont eu le malheur de se trouver sur l’itinéraire du convoi du PM foza
juste au moment où ce convoi passa à l’endroit où ils jouaient.
Ce Jeannot Ramabazafy, journaliste foza déshumanisé (pléonasme), tente de biaiser en s’attaquant aux autres quotidiens gasy qui ont avancé l’hypothèse qu’un des enfants a succombé à ses blessures.
Or, si les quotidiens ne sont pas informés avec justesse sur les dégâts causés par cet accident, n’est-ce pas plutôt à cause du manque d’info fiable de la part des services même de ce PM foza ?
Alors, les responsables de l’accident se sont-ils pliés aux règles classiques des constats pour accident, ou non ?
Sont-ils restés sur place pour le constat, ou ont-ils pris la fuite ?
Et s’ils ont pris la fuite, c’est qu’ils sont terrorisés par quelque chose. Mais quoi ?
Quand ce PM foza avait accepté ce poste
et quand les membres de ses services ont eux aussi accepté leurs postes,
c’est que eux tous se croyaient avoir le courage d’assumer en totalité leurs responsabilités.
J’ai dit "leurs responsabilités en totalité".
Alors, si fuite de responsables de l’accident il y a, c’est qu’il y a manquement à leurs responsabiltés.
De plus, il y a délit de fuite dans ce cas.
Boudiou !
Des membres du service sécurité du PM foza, soupçonnés de délit de fuite en présence du PM foza lui-même.
Quel beau spectacle !
Mais qu’ils se rassurent : ils ne seront pas poursuivis pour cela.
A moins que les prochaines élections présidentielles soient remportées par un clan qui veut instaurer rigoureusement ce qu’est un strict état de droit dans ce pays.
Mais il ne faut pas rêver.
Tous les membres de cette classe politique gasy sont pourris jusqu’à leur dernière fibre.
Alors un strict état de droit rigoureusement appliqué n’est qu’un fantasme.
Alors, ce Jeannot Ramba-quoi-déjà,
ce journaliste foza inféodé au lapinou bac-(combien déjà ?)
[oui ! oui ! ce candidat soutenu par la France-à-Fric pour ces prochaines élections présidetielles gasy] ,
au lieu de s’excuser et d’adopter profil bas
ose encore ergoter en s’attaquant aux journalistes des autres quotidiens gasy qui,
eux, n’ont aucune responsabilité dans cette histoire d’accident
qui a blessé deux enfants innocents.
Contrairement aux amis foza de ce Ramamba-quoi-déjà ? .
Bref :
Qui sont les vrais responsables directs de cet accident qui a blessé deux enfants (dont un tué ?) ?
Ce sont les membres du service de sécurité du PM foza !
C’est l’évidence même.
Par amour de la pâte à riz.
Par amour de la patate et du riz.
Par amour de l’appât à rire.
Par amour de la patrie.
Par amour de la patrie française.
Je me suis réfugié au consulat de France quand les forces de l’ordre gasy étaient à mes trousses.
Par amour de la patrie française,
j’ai renversé le prezida gasy que les Américains et la C.I. ont reconnu comme président légitime de la République Malgache.
Par amour de la pâte à riz ... française,
j’ai mis mes enfants dans des établissements scolaires en France.
Par amour de la pâte à rire,
j’ai donné le nom du Train à Grande Vitesse ( ce fleuron de ma patrie française) à ma bande de voyous malfaiteurs mais bien-fêteurs,
mes bienfaiteurs.
Par amour de l’appât à rire,
j’ai fait le k.o.n avec une con-férence sur la démo-crassie ( heu ! comment écrit-on ? démokracy ou démokrassy ou démon crassie ) à Sciences Po Paris, car j’adore me donner en spectacle.
Se donner en spectacle et être ridiculisé par des jeunes Gasy dix fois plus intelligents et plus diplômés que moi, donne un sens à ma vie de Dj.
Par amour de la patrie française,
j’ai pris des cons-conseillers français pour me guider dans ma quête de reconnaissance.
Par amour de la patrie française,
j’ai pris un nègre pour publier un livre dans la langue de David Guetta car les Gasy sont incapables de me lire et de me comprendre.
Moi-même, je ne lis pas bien le malgache et je ne sais pas faire un kabary en mâle gâché, et c’est une langue de tambanivohitra qui ne peut pas exprimer suffisamment mon amour de la patrie française.
Par amour de la patrie française,
comme je vais prendre un râteau à la présidentielle des Gasy,
je changerai mon état civil et je prendrai le nom de Rasanjy, mon maître, celui qui a montré la voie quand on aime la patrie française !
Par amour de la pâte à rire !
Vive la France !
Vive ma Patrie !
Par amour pour toi, je vais niq... les Gasy !
@ Andry Nirina Rajoelina,
candidat à la prochaine élection présidentielle qui a sorti hier un livre autobiographique intitulé « Par Amour de la Patrie ».
Toy ny zaza folo taona no fijerinay anao,
Tsy matotra fa misavoana, mieboebo lava izao ;
Te ho lohany hatrany, tsy mahay manetry tena ;
Tena latsa-danja ianao amin’ny ara-pahendrena
Toy ny zaza folo taona no fijerinay anao,
Tsy mba tsara taiza angamba ka manao ny tsy fanao.
Mbola tazana mirintona amin’ny sehatra goavana ;
Izany ve no lalan-tokana hanehoanao ny fandavana ?
Toy ny zaza folo taona no fijerinay anao,
Ny mena sofina jereo, manao anao ho kilalao !
Tsofiny toa volom-borona dia iny ianao fa mietaketaka,
Misavoana saingy ho aiza ? Vetivety dia hifetaka.
Toy ny zaza folo taona no fijerinay anao,
Te hitroatra saingy indrisy, tena mbola mpanavao.
Ndeha tefeo aloha ny saina dia vokiso ny fanahy ;
Afaka roapolo taona, izay ianao vao « lehilahy »
S. RAVALISON
@ tsimahafotsy (#6734)
Bonjour.
Très joli Texte.
Tout est dit sur le Remueur de Q, Bac-7.
* L’insolence.
* Aucune réflexion dans le temps.
* Il se met lui même dans le pétrin.
* Par contre à 20 ans il était loin d’être un Homme,comme dit le texte, car à 44 ans il raisonne pire qu’un adolescent.
Un Merdeux sens plus.
Bonne Journée..!!
@ Finengo,
Tout le mérite de ce texte, qui est d’actualité, revient à Ravalison.
Bonne soirée !