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jeudi 26 juin 2025
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12 mai à 11:18 | Vohitra (#7654)

Faire de la politique ne s’improvise pas, et surtout, refuser de se laisser mener par les évènements et les circonstances au gré dès émotions et au détriment des capacités de discernement et d’écoute.

Faire de la politique nécessite une préparation, une prédisposition d’esprit, une connaissance des enjeux et défis motivant ses contributions, une architecture idéologique en fonction des combats et convictions forgées par les faits et vécus, et surtout, manifester une volonté réelle et affichée pour évoluer et apporter ses propres contributions au sein de l’espace d’expression de la vie politique, en l’occurrence « un parti politique » comme structure de l’émancipation idéologique.

Une idéologie dans ses sens nobles, reste une structure d’idées et une chaîne d’objectifs de transformation sociale, le tout cadré par rapport une trajectoire méthodologique definie en fonction des réalités du vécu socialement et de l’expression des attentes du détenteur de souveraineté...en n’oubliant jamais l’utilité de l’esprit de coopération en fonction des défis a relever que ce soit au niveau national qu’international.

Faire de la politique reste un itinéraire exaltant, honorable et exigeant de la patience, de la compréhension, et d’attention...et du temps pour acquérir de l’expérience et de forger ses propres motivations, du temps pour renforcer et améliorer ses propres contributions dans l’épanouissement de l’espace de vie de sa propre politique.

Dans la politique, son domaine d’expression ne s’improvise pas a travers des raccourcis et des liens affectifs biologiques ou relationnels, et surtout pas de « ressentis émotionnels subjectifs ».

Les raccourcis ne peuvent servir et ne seront d’aucun secours, et ne peuvent aider dans la traversée de « zone de turbulence » et de « confrontation idéologique ». Ces événements et moments cruciaux feront appel a des expériences concrètes, tirées du vécu, forgées par les combats et luttes, et animées par les motivations et convictions affirmées et assumées.

On ne peut s’improviser « femme ou homme politique » du jour au lendemain au gré de ses émotions et ses penchants, au gré de ses désirs et besoins, au gré des évènements et circonstances...

Sans expérience politique, il sera difficile d’occuper des positions politiques hautement du niveau décisionnel, éminemment stratégiques et politiquement exposées a des prises de responsabilité... d’autant plus que le champ couvert par ses propres prises de position est « la Nation ainsi que la République ».

Bref, il n’y aura pas de miracles a attendre de la politique quand on est inexpérimenté, quand on n’a jamais animé et contribué a l’évolution d’un parti politique, quand on n’a jamais de sa vie participé a la vie sociétale, quand on n’a jamais compris et avoir fait l’effort de comprendre la société, ses attentes et ses souhaits.

Responsable de RH par ici, Conseillères en communication par là, animatrices d’organisation caritative ailleurs, éternelles étudiantes parfois...ce ne sont pas du tout des itinéraires qui puissent permettre d’accéder a des postes politiques de niveau décisionnel...mais ici dans le pays, la subjectivité et l’émotion ont fait qu’elles soient devenu des politiciennes...de fortune, au propre et au figuré

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