Le danger pour le pays à voir son président s’accrocher au pouvoir, mordicus, devient inquiétant ..
Visiblement, le sang coulé, hier, rappelle celui de 2009, cela semble devenir une habitude avec celui, pour qui, beaucoup de Malagasy avaient donné le Bon Dieu, sans confession, pour prendre le pouvoir, sans mandat électif, en 2009.
Il ne faut pas se voiler la face, ce président a le culot de ses ambitions, autrement dit, il faudra encore beaucoup de détermination pour les manifestants afin qu’il consente à fuir…
Tant que le noyau dur de son dispositif de protection, militaire et policier de ses intérêts, personnels fonctionnera, malgré quelques défections, prometteuses, il restera accrocher au pouvoir ..
Et, attention, au retour de boomerang !, si d’aventure, il arrivait à redresser une situation très compromise pour lui tandis que certains de son clan de courtisans auraient commencé à prendre la poudre d’escampette..
Pour la contestation de rue, pas le choix, poursuivre jusqu’à obtenir le résultat escompté, sinon, il est clair que la réponse d’un prédateur, blessé, et, surtout, humilié, risque d’être sévère !..
Attendons de voir, et, surtout, de savoir quels soutiens internationaux seront au rendez-vous de ses appels incessants, compte-tenu du hors-jeu, français, patent..
Son isolement, au niveau international, réel ou pas, sera l’une des clés qui pourrait faire basculer la situation en faveur d’un changement et de son départ précipité…
Esseulé dans son palais, il semble prêt à faire allégeance à ceux qui seraient en mesure de le sortir de son mauvais rêve, quels qu’ils puissent être !..
Il est là le danger, aujourd’hui, celui de voir le pays être vendu au plus offrant, dans la précipitation d’un sauve qui peut, présidentiel !..