Il y a du retard dans le traitement de tendances du premier tour de la présidentielle. Hery Rakotomanana, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’a admis hier. Le problème se situerait au niveau de la Section de recensement de matériels de votes (SRMV) selon les explications de ce premier responsable de la CENI. Il s'est lui-même rendu au bureau de ce service à Mahamasina hier pour constater de visu la réalité. Mais l’écueil est d’ordre national, car tous les (…)

Les résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle publiés par la CENI ce vendredi matin à 5h montre toujours que les deux candidats, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana sont au coude-à-coude. La consolidation des résultats obtenus dans 1 033 bureaux de vote positionne le candidat N°13 en tête avec 42,86% (98 598 voix) des suffrages exprimés, suivi par le candidat N° 25 qui dispose de 40,80% (93 860 voix). Les voix obtenues par le président sortant, Hery (…)

Les premières tendances du premier tour de l'élection présidentielle à Madagascar donnent largement l'avantage à l'ancien président de la Transition, Andry Rajoelina et à l'ancien président de la République, Marc Ravalomanana, les principaux protagonistes de la crise politique de 2009 qui n'ont pas pu se présenter à l'élection de sortie de crise en 2013 à cause du principe de "NI...NI", imposé par la communauté internationale. Ce jeudi matin vers 5h, la Commission électorale nationale (…)

« Des débuts balbutiants de la culture de l’intégrité et de la transparence politiques ». C’est l’analyse de Transparency International - Intiative Madagascar (TI-IM) qui a présenté hier à son siège à Ambaranjana les résultats de son rapport sur le financement des campagnes électorales à Madagascar. Cette organisation de la société civile a depuis le 12 octobre dernier demandé aux 36 candidats de remplir un formulaire détaillant les sources de financement de leur précampagne et campagne (…)

Deux candidats, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, considérés comme étant les poids lourds de la présidentielle, ont marqué la campagne électorale de samedi dans la capitale. Leurs meetings se sont respectivement déroulés au Coliseum à Antsonjombe et au stade de Mahamasina, deux endroits pleins à craquer comme pour témoigner qu’ils sont les candidats favoris de cette élection et donnés vainqueurs du premier tour qui aura lieu le mercredi 7 novembre prochain. Si la capacité d’accueil du (…)

L’ambassade de France à Madagascar a donné l’alerte. Elle appelle ses ressortissants dans la capitale à la prudence ce week-end ainsi que le lundi qui le suit (et qui sera le dernier jour de campagne électorale), soit les 3, 4 et 5 novembre prochains. L’éventuelle perturbation de circulation en ville, dans le cadre de la dernière ligne droite de la campagne électorale du scrutin du 7 novembre, en est la cause évoquée, mais le risque des échauffourées n’est pas non plus à écarter au vu de (…)

Les grands rassemblements de ces dernières 48 heures dans le cadre de la propagande électorale des candidats démontrent, encore une fois, les moyens financiers exorbitants des candidats dits favoris. Transparency International Initiative Madagascar (TI-IM) regrette que dans ce pays où la grande majorité des ménages se débat dans une pauvreté et une misère affolantes, ces candidats à la Présidence de la République déploient des sommes colossales sans qu’ils n’osent même pas déclarer leurs (…)

La réaction du Ministère de la Justice ne s'est pas attendre suite aux propos provocateurs de Fanirisoa Ernaivo, magistrate et candidate à la prochaine élection présidentielle lors du meeting du collectif des candidats à la présidentielle lundi dernier à Mahamasina. Ses propos véhéments à l'encontre des policiers qui ont quadrillé le stade Mahamasina et particulièrement le lynchage des trois policiers à Fénérive-Est avaient choqués plus d'un. Dans une décision prise mercredi, la ministre (…)

Un stade de Mahamasina bouclé et entouré comme une maison d’arrêt par les forces de l’ordre a attiré l’attention des passants et riverains hier matin. La raison serait d’empêcher ou de sécuriser la manifestation du collectif des candidats qui réclament l’ouverture de la liste électorale après l’expiration de leur ultimatum de 72 heures. Peu importe, leur présence sur les lieux a particulièrement indigné Tabera Randriamanantsoa, l'un des candidats à l’élection présidentielle. « Cela reflète (…)

Moins d’une dizaine de jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, les observateurs internationaux se défilent sur le sol malgache. Après ceux de l’Union européenne, la semaine dernière, des observateurs électoraux de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) viennent de fouler le sol malgache et ont effectué des visites de courtoisie auprès deux têtes de l’exécutif, le président de la République par intérim, Rivo Rakotovao et le Premier ministre, Christian (…)

La tenue de l’élection présidentielle à Madagascar est de loin en loin d’un climat d’apaisement politique. Outre le mouvement d’alerte lancé par le collectif des 25 candidats qui cherchent à repousser l’élection pour des faits rapportant à des irrégularités et erreurs concernant, entre autres, la liste électorale, les violences relevées par le projet d’appui à la prévention et la gestion de conflits et violences potentiels liés aux élections (PEV Madagascar) ne cessent de se multiplier. (…)

À l’allure où vont les affaires politiques nationales, il est difficile de dire que la crise est près de toucher à sa fin dans le pays. La tenue ou non de la prochaine élection ne ferait qu’aggraver la situation, car elle atteint le sommet de l’État malgache : la présidence et la primature. Les deux hommes forts du pays, Rivo Rakotovao, président de la République par intérim et Christian Ntsay, Premier ministre, ne semblent plus être maîtres de leurs gestes et langages. Ces derniers temps, (…)

La candidate Arlette Ramaroson a été catégorique ce vendredi 26 octobre : « Les dès sont jetés et nous sommes en train de sensibiliser les électeurs sur le danger qui menace leur vote ». En malgache les propos étaient apparemment subversifs car elle a exactement dit « ny fifidianana ange efa vita e ! » pour exprimer ses craintes quant aux irrégularités, aux bulletins supposés pré-cochés et surtout aux imperfections de la liste électorale. C’était au micro des journalistes venus couvrir le (…)

« Il faut arrêter la campagne électorale », « trouver les moyens pour améliorer la liste électorale » et « porter plainte auprès de la juridiction compétente pour imperfections du processus électoral » et pour cela, se donner rendez-vous devant le stade de Mahamasina ce vendredi matin. Ce sont, entre autres, les résolutions des participants à la « Conférence souveraine », initiée par un collectif de candidats à l’élection présidentielle qui dénoncent les « graves erreurs » de la liste (…)

Lorsqu’on s’appelle Benjamina Ramarcel Ramanantsoa, on ne quitte pas facilement le pouvoir. Après avoir été membre du gouvernement pendant plus de six ans, depuis le deuxième gouvernement de Camille Vital en 2011, lors de la Transition jusqu’à la chute d’Olivier Solonandrasana Mahafaly, au mois de juin dernier, ce docteur en Histoire et Civilisations est nommé directeur de Cabinet civil du Président de la République par intérim. Ministre des Transports à l’époque de la Transition d’Andry (…)

« Personne n’a encore vu jusqu’ici le bulletin unique officiel à utiliser lors du scrutin du 7 novembre », a déclaré Thierry Rakotonarivo, vice-président de la CENI, hier. Ce responsable répond ainsi aux accusations selon lesquelles des bulletins uniques pré-cochés seraient déjà en train de circuler. Le bulletin unique officiel serait encore actuellement en Afrique du Sud, bien emballé et prêt à servir pour le premier tour de la présidentielle. Il est muni de deux signes distinctives qui (…)

Des voix s’élèvent parmi les candidats à l’élection présidentielle et contestent les tentatives de report du scrutin qui devrait se tenir dans moins d’une vingtaine de jours. Lundi, Marc Ravalomanana a déclaré à la presse qu’il est contre le report de l’élection. « Il faut respecter la loi fondamentale qu’est la Constitution », soutient-il. Faisant partie des grands absents lors de la réunion des candidats avec la CENI à Nanisana, vendredi dernier, à l’issue de laquelle un « accord (…)

Un accord politique. C’est ainsi que les candidats à la présidentielle réunis au bureau de la CENI à Nanisana a appelé la décision prise à l’issue de cette réunion, la deuxième de ce genre en une semaine. Comme il fallait s’y attendre, les candidats présents ont pris la décision d’ouvrir la liste électorale pour corriger les erreurs évoquées et constatées jusqu’ici. Il a également été décidé de mettre en place une Cour électorale spéciale pour juger les contentieux en matière électorale et (…)

Le « Rassemblement des 21 candidats » à l’élection présidentielle est débouté par la Haute cour constitutionnelle (HCC). La requête qu’ils ont déposée le 12 octobre dernier relative à la réouverture de la liste électorale a été rejetée. Dans son arrêt rendu vendredi, Jean-Eric Rakotoarisoa et sa bande ont jugé « irrecevable en la forme » cette requête. Selon les explications de la Cour d’Ambohidahy, « les conditions de forme requises par les dispositions de articles 66 de la loi organique (…)

Les tentatives de la « solidarité des candidats » pour l’ouverture de la liste électorale échouent. Toujours est-il que la rencontre de Nanisana de ce vendredi 19 octobre 2018 traduit la disponibilité et la volonté de la CENI et de cette « solidarité des candidats » et des organismes techniques (SAMIFIN, BIANCO) pour un dialogue, un face-à-face sans circonvolution. Malgré le « coup d’arrêt » constitutionnel intervenu dans la soirée, ces candidats –près de la trentaine, ne s’avouent pas (…)