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La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a officiellement intégré trois nouveaux hauts conseillers constitutionnels à l’issue d’une audience solennelle tenue mardi en début de soirée à Ambohidahy. Tianjanahary Andriamalaza, Norovola Rasolonjatovo et Haingotiana Andriamampandry ont prêté serment et pris leurs fonctions au terme d’un processus marqué par des échanges institutionnels intenses et des ajustements de calendrier.
S’exprimant après la prestation de serment, le président de la HCC, Florent Rakotoarisoa, a tenu à rappeler la nature exigeante des fonctions de haut conseiller constitutionnel. Il a souligné que cette mission requiert impartialité, maîtrise de soi et solides capacités d’analyse, insistant sur la richesse et parfois la fermeté des débats internes à la Cour. Dans le même temps, il a salué l’apport des membres sortants, mettant en avant la qualité des échanges et du travail collectif mené durant leur mandat.
Initialement prévue à la mi-journée, la cérémonie a toutefois été reportée. Ce décalage faisait suite à la prise de parole publique des trois hauts conseillers sortants, qui ont contesté toute idée de démission. Selon une source proche de la magistrature, leur démarche ne visait pas à s’opposer au principe de l’alternance, mais à clarifier les circonstances de leur remplacement, qu’ils ne souhaitaient pas voir assimilé à une renonciation volontaire.
Dans la matinée, Vololontiana Christiane Rakotobe Andriamarojaona, entourée de Ranaivo Fidèle Mbalo et de Rondro Lucette Rahelimanantsoa Razanadrainiarison, avait affirmé devant la presse ne pas s’opposer à la désignation de nouveaux membres. Elle avait toutefois exprimé son désaccord face à la communication évoquant une démission qu’ils refusaient. Les trois conseillers sortants sont ensuite arrivés à Ambohidahy sous escorte militaire avant de se rendre à Iavoloha pour des discussions avec les représentants de la Refondation.
Après plusieurs heures d’échanges au sommet de l’État, la situation s’est apaisée, permettant la tenue de l’audience solennelle dans la soirée. La cérémonie s’est déroulée en présence des hauts conseillers de la Refondation, de membres du gouvernement, de responsables judiciaires et de hauts fonctionnaires, marquant ainsi une nouvelle étape dans la recomposition de la HCC, dans un climat finalement maîtrisé.
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Vos commentaires
Le rôle majeur de cette institution est de vérifier la constitutionnalité des lois. Jusqu’à aujourd’hui il travaille juste comme un organe régulateur pour éviter les crises en prenant parti dans certains cas. Les exemples sont multiples : azo raisina fa tsy mitombina, pacte de stabilité, constater une vacance de pouvoir pour installer une autre équipe.
Que le Colonel veuille se faire représenter en son sein pour faciliter ses prochaines intentions, on peut comprendre mais annoncer par décret que 3 membres de hauts conseillers ont posé leur démission or que ces derniers ne l’ont pas du tout fait est vraiment grotesque.
C’est quoi la prochaine étape maintenant : virer le PM pour rassurer les russes, partenaires de Siteny. Il est vrai que la France a ternie son image en misant sur le DJ.
Ayant vécu les expériences avec les russes pendant la deuxième république, le pouvoir actuel ne fera pas le poids. Même Ratsiraka qui était loin d’être bête en diplomatie a fait machine arrière et renoue avec les occidentaux quand il a vu le désastre économique du pays avec le partenariat avec les russes.
Les malgaches sont trop naïfs s’ils croient qu’il suffit de changer de partenaire pour que le pays sorte de la misère. J’arrête là puisque c’est un autre débat
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C’est devenu un mode opératoire de ce régime CAPSAT.
– La perquisition sans mandat,
– L’interpellation sans charge,
– La démission forcée(le consentement forcé quoi !), etc
– La nomination imposée, des colonels(Capsat ?) sont nommés directeurs au sein de différents ministères,
Etc
Si on croit la version de l’une de ces anciens conseillers, des militaires(Capsat ?) sont venu chez eux avec un papier à signer,...
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Boloky,
Ce n’est pas que le pouvoir actuel fait des erreurs d’appréciation ou preuve d’amateurisme que l’on va remettre en selle rajoelina et sa clique.
rajoelina et ses bras armés doivent être jugés, on y tient.
Citoyendumonde,
Voilà, la source de dérapage actuel, les ZD perdent leur temps à regarder le rétroviseur, et oublient de regarder la route, et laissent ce régime en place faire ce qu’ils veulent quitte à bifurquer vers un autre cap,...Mais, ce qu’ils oublient, si dès le départ, ils n’arrivent pas à le contenir, demain sera trop tard.
Ah Isandra,
Que voulez-vous, c’est devenu une tradition chez le Capsat, depuis une certaine « lutte populaire » en 2009.
Les abus et les détentions arbitraires et autres confiscation de biens, les ZD ont en connu toute une panoplie à cette époque.
Comme on dit chez nous, ny tody tsy misy fa ny daka no en promotion.
Anjaranareo ZNA (Zaza nilaozan’i Andry) indray izao aloha no manetsetra dia aza manam-be ô !
Tsisdinika,
Ny anay iny efa nanampo sy niomana tamin’ny zavatra hitranga rehetra, raha vao lasa ny filoha Rajoelina.
Fa ireto GEN Z sy ny ZD izay tena velom-panantenana be teny @ 13 mai tamin’iny andro iny no tena voa mafy, rehefa nandeha ny fotoana toa sosoa tampohandrano, tsy arakan’ny nanantenana azy ny fandehany. Indroa mahita ny maizina.
Ny loza aza tratran’ny anjontsay mahazon’ny orange ihany ny sasany, satria efa any amin’ny calcul politika ho amin’ny fifidianana filoha mpanao politika sasany eo amin’ny fitondrana, ka asiny daholo izay mety manelingelina azy ireo amin’izany.
@ Isandra
Donia est Morte en Prison , Malama est presque légume pour quel motif ? Qu’est ce qui justifie la Mort ? On peut en discuter si tu veux.
Quoiqu’on dit et quoiqu’on pense, on ne peut nier que la HCC et la CENI sont, de tout temps, les sources de crises politiques durant les deux mandats controversés du français despote et pilleur de la Nation Malagasy en fuite...
Ces deux institutions ont toujours été manipulé et instrumentalisé par le pouvoir exécutif dirigé par Rainilaingarivony, le français pilleur et criminel de son état...
C’est une erreur fondamentale du régime de transition actuel d’avoir prêté serment devant cette Cour dévoyée...
La dissolution de toutes les institutions de la quatrième République reste la meilleure posture post révolte populaire dans la mesure où la Refondation de la République s’est avérée une priorité absolue eu égard aux ruines et désolations laissées par la gouvernance du trio de malheur Rajoelina/Ntsay/Bomba korotamby.
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