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Politique

Évaluation de la situation

Les fédéralistes veulent apporter leurs contributions

mardi 18 septembre 2012 |  1465 visites 

Des fédéralistes, des opérateurs économiques, des formations politiques et des notables issus des 22 régions préparent pour les 28 et 29 septembre prochains, une conférence nationale qui se tiendra dans la capitale. 4000 participants y sont attendus dont 1600 seront pris en charge par les organisateurs si le reste a volontairement décidé de s’y rendre de son propre chef. Ce sont des opérateurs, des jeunes engagés. Leur motivation se résume selon leurs termes en la volonté de mettre en œuvre une vraie réconciliation, et d’apporter des améliorations à la feuille de route pour assurer l’apaisement dans le pays afin de parvenir à des élections propres et acceptées par tous.

Selon le coordonateur national de cette conférence nationale, Rakotomanantsoa Rémi, cette initiative entre dans le cadre des délais de 30 à 60 jours accordés par la Communauté internationale pour évaluer la situation. À son avis, le problème du pays est structurel et les participants à cette conférence, dont les tangalamena, les raiamandreny, les jeunes et évidemment les politiciens, comptent apporter des solutions. Pour ainsi dire, les fédéralistes veulent se faire entendre si auparavant leur voix avait toujours été mise en minorité d’une manière ou d’une autre.

En tout cas sur les informations d’une radio privée de la capitale, un chef de parti fédéraliste – Henri Lecacheur, est clair. L’insécurité qui sévit dans le sud ne relève plus d’actes de banditisme des dahalo, et Remenabila n’est pas un exportateur de zébus ; il ne délivre pas les actes phytosanitaires ni un quelconque document permettant aucune transaction de zébus. Henri Lecacheur se félicite que l’État ait suspendu l’exportation de zébu mais toujours est-il que les actes de dahalo se poursuivent et s’étendent à plusieurs régions. Ce chef fédéraliste regrette que l’État soit réduit à faire le pompier ou à se mettre à la poursuite des dahalo ; il a fait allusion à une manière de camoufler des dessous inavouables. À son avis, ce phénomène a des dessous politiques – soit faire régner la terreur, soit encourager une telle ambiance, à des fins d’introduire des armes. Il nous faut être très vigilants, avertit Henri Lecacheur car il y a des risques de guerre civile au rythme des événements actuels, notamment dans cette volonté de combattre les dahalo par les armes. À beaucoup d’égards et si l’on a bien compris, Henri Lecacheur craint fort que la lutte contre les dahalo et la chasse à Remenabila ne dérivent vers autre chose.

Recueilli par Bill

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