En marge de la cérémonie de présentation des condoléances auprès de l’ambassade algérienne, le Premier ministre Omer Beriziky a répondu aux questions des journalistes relatives au Conseil pour la réconciliation malgache ou Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy (FFM). Tout comme le président de la Transition à Toamasina, il relève que la composition de ce FFM fait l’objet de moultes critiques, ce qui n’est pas sans provoquer du souci. Cependant, le Premier ministre souligne que le gouvernement ne peut pas s’immiscer dans cette affaire mais il reste toujours prêt pour aider en cas de besoin ; car il ne faut pas traîner a-t-il fait comprendre. C’est ainsi que le chef du gouvernement a expliqué qu’il revient plutôt au Comité de suivi et de contrôle (CSC) de la mise en œuvre de la Feuille de route d’examiner et de faire d’autres propositions de mode de désignation ou de sélection si nécessaire. Du moins c’est ce qu’on a compris de ces propos. Il a aussi laissé entendre que le ministère en charge des Relations avec les Institutions devrait trouver une autre manière plus appropriée à l’esprit du FFM pour cette sélection des membres de celui-ci, mais il faut faire vite.
En tout cas, le dernier communiqué du Conseil de gouvernement a seulement évoqué une communication relative au « processus de vérification de conformité et d’acceptabilité des modalités de sélection des membres du FFM », alors que certains observateurs estimaient que le gouvernement était tenu par la Feuille de route d’entériner purement et simplement la composition de celui-ci.
Recueilli par Valis
