De retour au pays après une brève rencontre avec Marc Ravalomanana en Afrique du Sud, Mamy Rakotoarivelo et compagnie ont déclaré à la presse à Ivato ce mercredi 5 août 2012 que Marc Ravalomanana, n’étant plus chef d’État président de la République, veut dorénavant reprendre en main le parti Tiako i Madagasikara et qu’un congrès national est prèvu aussitôt qu’il sera de retour au pays. Ce retour pourrait survenir après l’évaluation de la situation sécuritaire par les experts de la SADC qui seront dans le pays la semaine prochaine, selon Mamy Rakotoarivelo qui fait croire que Marc Ravalomanana pourra donc rentrer au pays après le 18 du mois d’octobre prochain au vu des 60 jours d’évaluation.
Mamy Rakotoarivelo n’a pas manqué de déplorer les positions défendues par Les Seychelles et l’Ile Maurice, tous deux de la COI et membres de la Francophonie, qui souhaitent exclure Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina de la course aux présidentielles de mai 2013. Sur les 14 pays membres de la SADC, rapporte le chef de délégation qui était auprès de Marc Ravalomanana, seuls ces deux pays, plus exactement le ministre des Affaires étrangères de l’Ile Maurice et le président des Seychelles ont soutenu le « ni, ni » c’est-à-dire ni Marc Ravalomanana, ni Andry Rajoelina. La mouvance Ravalomanana qui accuse donc de blocage ces deux personnalités, est convaincue que leur chef de file rentrera au pays et se portera candidat à ces présidentielles. Le TIM s’y prépare, fait-il comprendre.
La délégation qui a donc été invitée par Marc Ravalomanana était composée de : Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, Roland Ravatomanga, ministre de l’Agriculture, Olga Ramalason, ministre du Commerce, Hanitra Razafimanantsoa, vice président du CST, Pierrot Botozaza, vice premier ministre en charge de l’Industrie et de l’Economie. L’objet de cette invitation était de discuter du parti TIM.
Il faut avouer que la dissidence a ébranlé le TIM depuis 2009. Outre le TIM de Mamy Rakotoarivelo, on a relevé depuis la place 13 mai en 2009, une partie du TIM qui a rejoint avec feu Jacques Sylla, le mouvement orange ; par la suite, le TIM Raharinaivo, puis le TIM d’Yves Aîmé et consorts. Marc Ravalomanana aura donc du pain sur la planche car réunir ou relancer l’unicité du TIM, si tel est son objectif, est une autre paire de manche.
Recueilli par Valis
