Articles écrits par « Lalatiana Pitchboule »
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Un potentiel minier de plus en plus alléchant …
On démontera un jour le montant des faramineux investissements en prospection et en infrastructures engagés jusque là. Ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Australie… On se demande bien pourquoi…
Le développement de la Chine et des pays émergents a, on le sait, tiré vers le haut les cours mondiaux de l’ensemble des matières premières nécessaires à leur développement. De fait les importantes ressources minières de Madagascar (…)
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Dans ce grand carnaval où certains vautours se parent des plumes de démocrates pour habiller leurs intérêts, leurs ambitions personnelles et leur soif de puissance, le masque d’un acteur majeur de cette crise est en train de tomber. Il ne dissimulait pas grand-chose et la ficelle était grosse, mais elle se relâche. Le soutien de la France aux auteurs de ce coup d’Etat, qui offrira certainement aux historiens et autres politologues matière à une riche thèse, n’est pas officiellement exprimé. (…)
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Le terme de co-développement définit une approche qui - impliquant A LA FOIS les institutions étatiques, les organisations internationales, les associations de migrants et les sociétés civiles locales - veut faire des migrants des acteurs effectifs de la croissance de leur pays d’origine. Cette approche (voir notre article précédent) définit les buts et moyens suivants : La mise en place de structures bancaires Sud/Nord/Sud et de mesures incitatives (bonification des taux, fiscalité (…)
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La diaspora malgache s’est construite en plusieurs flux de ce qui s’est avéré plus une émigration de savoir qu’une émigration de travail. Contrairement aux migrants de l’Afrique et du Maghreb qui, à l’origine, se sont expatriés en masse pour répondre à des besoins de main-d’œuvre des industries et des services des pays développés du nord, le migrant gasy partait en Europe pour y acquérir une formation supérieure propre à satisfaire ses aspirations sociales dans une société malgache qui a (…)
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Diasporas
Une étude des enjeux du développement de nos pays ne peut se passer de prendre en compte l’impact immédiat ou futur des diasporas nationales.
Dans ces pays pauvres, les difficultés économiques d’une part (le manque de travail) et le rêve d’un épanouissement et d’une reconnaissance sociale obérés par des situations politiques difficiles ont poussé certains de leurs ressortissants, toutes catégories sociales confondues, à quitter leur pays d'origine en un exil volontaire ou involontaire (…)
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Nous nous interrogions il y a quelques temps sur les enjeux de la France (si elle en avait) dans la région, lors de l'ouverture de la base d'Abu Dhabi... Ce document de l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) éclairera peut-être le sujet ...
"Pour les pays d’Extrême-Orient comme pour les nations exportatrices d’énergie (dont les pays d’Asie du Nord-Est font partie), l’océan Indien représente une voie de passage indispensable en direction des marchés européens et (…)
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Quand on parle de pétrole, on n’en a en général qu’une perception mythique: entre le Texas de Dallas « ton univers impitoyaAAblel », entre les émirs aux djellabas immaculées devant leurs puits ruisselants de richesse, entre la démesure perçue des tours de verres d’Abu Dhabi, et les îles artificielles de Dubaï bâties à coups de milliards de pétro dollars, le sentiment qui nous reste est souvent celui d’une manne source de tous les potentiels, source de l’absolue richesse, source des (…)
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Les enjeux d’une vraie redistribution équitable de la manne pétrolière
L’absurdité est à son comble quand la collusion des compagnies et des kleptocrates :
• bloque le développement des processus démocratiques qui pourraient remettre en question le pouvoir et de fait la rente établie,
• favorise la mise en place de fait de véritables dictatures
• bloque, de fait, la lutte contre la pauvreté
• favorise la montée de luttes intestines sans merci ou même de guerres civiles lancées pour l’appropriation de cette manne
• et au bout du compte, pour cause de (…)
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L’affaire Daewoo et de ses 1.3 millions d’ha de terres arables accordées à la Corée du Sud en bail emphytéotique par le gouvernement de Ravalomanana, argument de sa déstabilisation, valait elle le scandale qui en a été fait ?
A l’époque les surfaces envisagées ont été vues comme effarantes… 1,3 millions d’ha le chiffre paraissait monstrueux : la moitié de la Belgique … !!!!
Aujourd’hui, les projets chinois au Congo, en Zambie, au Soudan ou en Tanzanie ont largement dépassé le cap du (…)