Le deal auquel doit faire face Rajoelina est ambitieux : étouffer une contestation en tentant de la présenter comme l’oeuvre d’une bande de revanchards recrutés dans une jeunesse, désœuvrée et défaitiste pour son avenir..
En agitant le spectre d’une fomentation, instrumentalisée par l’extérieur, il tente de mobiliser ceux qui auraient encore une once de nationalisme (son clan)en sachant lui, utiliser ce quoi « qu’il en coûte, démocratique », comme d’une serpillière..
Aujourd’hui, il recueille le fruit, toxique, de son très ancien et discret investissement, financier, celui d’avoir « outillé « sa garde prétorienne en sachant, qu’un jour ou l’autre, elle deviendrait son inévitable « bâton de berger »…
À cette certaine forme de machiavélisme, de tribune, imprégnée d’un opportunisme, éhonté, qui n’avait conduit qu’à frustrer les attentes d’une population, infiniment, patiente, il passe, désormais, au stade, supérieur, en utilisant une répression, étatique (primée à la tâche !)pour faire taire cette jeunesse, exaspérée..
Le contexte international joue en sa faveur sur une planète où l’autoritarisme est tendance et il sera, malheureusement, profité de cela pour utiliser les mêmes méthodes afin de conserver sa place, de prédicateur, voir, même, d’aller, plus tard, au-delà de ce qui lui autorise une constitution, désormais, réduite à son bon vouloir..
C’est un peu, le moment ou jamais, pour cette jeunesse « désenchantée » de ne pas gâcher une telle opportunité, car, ce serait en prendre pour une nouvelle décennie, et ceux qui manifestent, aujourd’hui, en sont pleinement conscients…
Le wait and see, profondément, culturel, est arrivé à son terminus, l’aujourd’hui, il ne faudrait pas qu’il puisse devenir, dès demain, le temps, amer, de tous les regrets d’une jeunesse, sacrifiée, sur l’autel de la corruption et d’un népotisme de clan…