L’exfiltré joue à plein la carte constitutionnelle, lui, qui au cours de son inter-minable parcours de taulier du pays n’avait cessé de la piétiner, de la ridiculiser !…
Malgré sa couardise, il a conservé le culot de ses ambitions, estimant être toujours le maître des horloges du pays, qui, depuis son départ, sonnent le tocsin !…
Son hors-sol restera ce que l’histoire retiendra de son parcours, plus hold-up que politique où le bling-bling aura été le fil rouge de ses années de bluff et de misère collective…
Son sauve qui peut avec la complicité d’une puissance étrangère sonne le glas d’une carrière politique marquée par d’incessants crimes de lèse-majesté et par son hypocondrie, permanente, à voir des tentatives de coup d’état, permanents !..
En se donnant plus d’importance qu’il n’en avait réellement, il a tenté d’imposer son image d’homme providentiel qu’il n’a jamais été, multipliant jusqu’à l’aube de sa fuite, miteuse, des raouts médiatiques de l’entre-soi, de courtisans pour dénoncer une impopularité, grandissante qu’il a toujours niée..
Lorsque l’on n’a pas le courage de rester dans son pays pour des prétextes fallacieux, et, surtout, par peur, viscérale, d’affronter la réalité de son peuple, on ne mérite pas de rester au pouvoir.
On peut penser qu’en ayant taillé la zone, ses derniers courtisans se comptent sur les doigts d’une main, ceux qui voudront encore le défendre ne seront pas légion, mais, les choses sont loin d’être gagnées parce que sa force de nuisance à distance risque de poser quelques soucis à ceux qui voudraient rétablir, trop hâtivement, un état de droit, enterré..
Ne pas confondre vitesse et précipitation pour retrouver un contexte de 2009 en se « découvrant »un nouvel homme, providentiel qui n’existera jamais !..