Vouloir faire du neuf, avec du vieux et du réchauffé, semble devoir constituer le nouvel avenir du pays…
Tout le monde aura compris que cette manière de tourner la page est vouée à l’échec, programmé, en démontrant que le destin du pays bégaye sans discontinuité, depuis, si longtemps..
Choisir des seconds couteaux qui ont œuvré durant le mandat bling-bling ne pourra que conduire à l’installation de nouveaux réseaux économiques, devenant des copiés/collés de ceux qui avaient permis de chasser un régime où la corruption et l’accaparement de l’outil économique avaient été poussés jusqu’à son paroxysme de l’impopularité..
Il est clair, aussi, que la marche de manœuvre des néophytes reste, des plus réduites, du fait d’une absence, presque, totale, de nouvelles figures capables de renouveler les personnels politiques et économiques afin d’éviter de donner à ce nouveau pouvoir, un air de déjà-vu …
L’insularisme et sa culture du monopole donnent à cet instant, précis, toutes leurs valeurs avec l’impression du fameux « moi, ou le chaos ! » en prenant, ici, toute son envergure et sa causticité !..
L’autre écueil est celui qui résulte d’une décennie de liberté d’expression, bâillonnée, qui donne lieu, aujourd’hui, à une surabondance d’idées, rénovatrices ou innovatrices, mais, sans aucun support humain, aux mains, tout à fait, propres, pour les mettre en œuvre..
La déception risque d’être grande parce qu’il est clair que la vision de la génération Z ne pourra se concrétiser, qu’à la petite marge, du simple fait, que cette société, endémique, à chacun de ses réveils démocratiques, décennaux, offre la place, vacante, à ceux qui avaient subi, et, qui se conduiront, par la suite, de manière, comparable..
Le miracle n’a pas sa justification dans la politique, il est exclusivement le fond de commerce « des hommes providentiels » !..
Et, qui, aujourd’hui, tirera les leçons d’hier ?, on a bien du mal à le savoir, désormais !..