Le non respect de la hiérarchie et de l’autorité de l’État sont les causes de la déliquescence de l’État et de la recrudescence de l’insécurité. C’est le point de vue de Thierry Rakotonarivo, président du Synad (syndicat des administrateurs civils).
Le chef de district est le représentant de l’État ; il est le représentant des ministres dans sa circonscription. Le chef de district est le représentant du ministre de l’Éducation nationale dans sa circonscription et non le chef de service de l’Éducation nationale comme on le vit ces dernières années. C’est le chef de district qui représente l’État dans le district et non le Commissaire chef de service de la Sécurité intérieure. Le Synad regrette que cette autorité du chef de district ne soit plus observée nulle part car le chef de commandement de la gendarmerie fait ce qui lui plaît et n’en fait qu’à sa tête déplore le Synad. De même pour le chef de la Police. Autrement dit, il n’y a plus aucun respect de la hiérarchie et de l’autorité. Plus aucun respect de l’unicité de commandement. Il n’est donc pas étonnant que l’autorité de l’État s’amenuise et que l’insécurité s’amplifie et s’intensifie, soutient Thierry Rakotonarivo.
Recueilli par Valis